Partitions chœurs mixtes et comptines
La partition est une chose, le chant en est une autre.
Ce qu’il faut, c’est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
Luciano Pavarotti
Partitions inédites
Le poème n’est accompli que s’il se fait chant, parole et musique en même temps.
Léopold Sédar Senghor
Vous trouverez sur cette page des partitions écrites par Philippe Buhler sur des poèmes de ma composition.
Ces partitions n’ont jamais été ni jouées ni chantées. Je les tiens à disposition des personnes intéressées.
Contactez-moi pour plus de renseignements.
- Poèmes pour choeurs mixtes
- Chansons pour enfants
- Le Chalet de Manu
- Graziella
- La souris
- Les canards
- L'âne, le cheval et le maître
Textes : Catherine Gaillard-Sarron
Musique : Philippe Buhler
Poèmes pour choeurs mixtes
Le monde est triste, 26.7.06
Le chalet de Manu, 4.6.07
Ô, vent! 6.6.07
On ne peut empêcher, 07.05/révision 6.6.07
Graziella, 15.9.06
Regarde vers demain, 24.4.05
Textes : Catherine Gaillard-Sarron
Musique : Philippe Buhler
Chansons d’enfants
Pour Aline
Le train de marchandise, 25.10.06
La poule et le coq, 18.9.06
Le petit âne gris, 15.9.06
Marinette 8.11.06
La p’tite Charlotte, 26.2.07/révision le 6.6.07
Les canards, 24.10.16/révision le 6.6.07
La pendule en noyer, 8.06
au clair de la lune – Le Noctambule, 31.7.06
La souris, 29.7.06
La poule avec des dents, 8.06
L’âne, le cheval et la maître, 30.6.16
La pluie, 28.7.06/révision 6.6.07
Le chalet de Manu
Tout là-haut sur l’alpage
Au cœur des pâturages
Plus haut que Champéry
Face aux dents du midi
Se dresse sur l’adret
Le plus beau des chalets
Bien ancré dans la pente
Où s’épanouit la menthe
Il se fond à merveille
Sur l’Alpe qui sommeille
Son bois couleur de miel
Luisant dans le soleil
L’intérieur est chaleur
Chaque chose est bonheur
Ici un poêle à bois
Et là un duvet d’oie
Bon goût et naturel
Primant l’artificiel
Ciselée à la main
Faite pour les festins
Dans la salle à manger
Aux clartés orangées
Une table royale
Attend l’ami loyal
Par les fenêtres ouvertes
S’immiscent les sonnailles
Des troupeaux de bétail
Qui paissent l’herbe verte ;
Champêtre et bucolique
La paix est idyllique
Niché à Champoussin
Entre fleurs et sapins
Tout près de la chapelle
Et plus très loin du ciel
C’est un vrai paradis
Pour le corps et l’esprit.
Pour Josiane et Manu, Champoussin le 3.08.03
Graziella
Il n’y a pas d’ailes à son moulin
Pour entraîner la meule à grains
Pas d’ailes tournant dans le vent
Pour faire danser ses cheveux blancs
Juste deux ailes à son prénom
Pour faire tourner cette chanson.
La roue depuis longtemps a pris la clé des champs
Libérant le ruisseau des ses âpres travaux ;
Tout près de la terrasse il a repris sa place
Enchantant le silence de sa claire romance.
Le moulin est ouvert du printemps à l’hiver
Offrant à l’invité son cadre raffiné
Et dans la cheminée à l’immense foyer
De grands feux d’amitié éclairent les soirées.
Il n’y a pas d’ailes à son moulin
Pour entraîner la meule à grains
Pas d’ailes tournant dans le vent
Pour faire danser ses cheveux blancs
Juste deux ailes à son prénom
Pour faire tourner cette chanson.
La table est savoureuse, l’hôtesse généreuse,
De grands talents s’y pressent et pour elle s’empressent,
De déclamer des vers sur un air de piano
Ou de lever leur verre à son amour du beau.
Elle est délicatesse et pleine de tendresse,
Peignant avec son cœur de la vie les couleurs,
Elle est amie des arts et son âme est sans fard
Discernant l’invisible de son regard tranquille.
Il n’y a pas d’ailes au Moulin Blanc
A tourner sans fin dans le vent
Juste le cœur de Graziella
Qui l’anime de haut en bas
Juste les ailes de son prénom
Pour faire tourner cette chanson.
Pour Graziella le 14.05.06
La souris
L’avez-vous vue passer
Passer sans s’arrêter
La souris du grenier
Du grenier plein de blé.
Dressant son museau gris
Gris comme son habit
Elle file dans l’allée
Dans l’allée, affolée !
Pauvre petite souris
Souris en habit gris
Le chat s’est réveillé
Réveillé dans l’été
Soudain s’en est allé
S’en est allé chasser
Du grenier l’a chassée
Chassée pour la journée .
© Catherine Gaillard-Sarron 2000
Les canards
Un, deux, un, deux,
Ils s’en vont deux par deux
Coin-coin, coin-coin,
Tout en marchant de coin
Un, deux, un, deux,
Ainsi vont les canards
Coin-coin, coin-coin,
Se baigner dans la mare.
© Catherine Gaillard-Sarron 2000
L’âne, le cheval et le maître
Un âne et un cheval
Maltraités par leur maître
Décidèrent aux vêpres
De partir en cavale.
Dès que la nuit fut noire
Ils sortirent de l’enclos
Contournant le hangar
Sur le bout des sabots.
Sur les sentiers déserts
Longtemps ils galopèrent
Vers cette liberté
Qu’on leur avait contée.
Quand enfin derrière eux
Ne virent plus que la lune
Ils firent un grand feu
Heureux et sans rancune.
Le maître dans sa ferme
Furieux de cette fuite
S’étrangla de colère
Et mourut sur le champ.
© Catherine Gaillard-Sarron 2000