Catherine
Gaillard-Sarron
Écrivaine, nouvelliste et poétesse.
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En équilibre au-dessus du néant, je marche sur le fil du monde, la conscience est mon balancier…
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Notre Mère
Notre Mère que nul ne voit, que ta voix soit entendue, que ta volonté soit prise en compte d’enfanter ou d’avorter. Donne à ceux que tu engendres ta tendresse et ton amour.
Semblable?
Qui es-tu ? Toi qui me regardes et me blâmes ? Qui es-tu pour m’adresser des reproches sur ma couleur, Mon sexe, ma culture ou ma religion ?
Tu seras un homme ma fille…
Si tu veux vivre libre et arpenter les rues
Sans peur d’être agressée, de jour comme de nuit,
Ne plus te faire siffler ou traiter de morue
Par des mecs que nul ne châtie ;
Raconte-moi Montsalvens
« La vaudoise d’adoption Catherine Gaillard-Sarron fait des ruines médiévales, « endroit romantique à souhait » avec leur tour « qui offrait un spectacle fantastique », le lieu crucial où se noue son intrigue. Le charpentier Elias Baud y surprend son épouse Léane en pleins ébats avec le peintre Lenny Marnet qui l’a fait poser nue pour la magnifier en un remake local de la « Petite sirène de Copenhague, la statue inspirée du conte d’Andersen. » Jean Rime
Le choix de l’autoédition
Même si l’autoédition reste entachée d’une image négative, je la préfère à ce tourisme littéraire incessant qui certes fait tourner la grande roue de l’Édition, mais n’apporte le plus souvent pour seule contrepartie à l’auteur que le logo d’une « maison » sur son livre
Poésie hivernale
Dans le froid de l’hiver
Pareils à des bras noirs
Se tendent vers le ciel
Les arbres racornis.