
Poèmes d’automne
Les celliers embaument le moût,
Les noix, les poires et les choux.
Le vigneron taille sa vigne,
Récolte la tardive amigne.
Les celliers embaument le moût,
Les noix, les poires et les choux.
Le vigneron taille sa vigne,
Récolte la tardive amigne.
Devant cette inique « infemmie »
Je rêve d’un monde épicène
Où chacun quel que soit son sexe
Pourrait y vivre et s’épanouir.
Je rêve d’un monde plus juste,
Débarrassé de ces clivages
Qui tout en desservant les femmes
Empoisonnent le monde entier ;
La vie, aussi enchanteresse qu’elle puisse être, n’est qu’une danse fugace qui finit en poussière entre les bras du temps.
Vous savez, inspecteur, poursuivit le commissaire Harry Baud, Noël n’est pas une fête pour tout le monde. Pour certains, c’est même le pire moment de l’année.
Ainsi tel un enfant tyran
Qui martyrise ses parents,
L’IA pourrait nous échapper
Et asservir la terre entière…
Monstre né du cerveau d’un homme,
Le sien est la somme des nôtres,
Phagocytant notre pensée
Pour pouvoir mieux la pervertir.